Le reprofilage de la dette gabonaise, présenté comme une réussite financière, cache en réalité une manœuvre opaque orchestrée par le banquier franco-ivoirien Ibrahim Magassa, fondateur d’Algest Consulting. Un choix surprenant, puisque cet homme a déjà mené des opérations similaires controversées, notamment au Congo pour Denis Sassou-Nguesso, avec des résultats mitigés.
Un réseau d’influences autour d’Oligui
Introduit au président de la transition grâce à des connexions familiales, Magassa n’a aucune légitimité nationale pour diriger une opération aussi stratégique. Il a pourtant travaillé sous la supervision du palais du Bord de mer et du ministère de l’Économie, avec le soutien de la banque Rothschild, dont la présence intrigue.
Une restructuration suspecte
L’opération a consisté à repousser la dette gabonaise de cinq à sept ans, libérant ainsi des liquidités immédiates pour calmer les créanciers, mais exposant le pays à une crise financière encore plus grave à l’avenir. Un schéma déjà vu en Afrique, souvent synonyme d’aggravation de la dépendance économique.
Alors que des banquiers influents et des représentants de grandes institutions financières ont été conviés le 25 mars, la question demeure : cette restructuration sert-elle réellement le Gabon ou n’est-elle qu’un dangereux pari politique ? Avec des antécédents discutables, Ibrahim Magassa et Algest Consulting jouent-ils avec l’avenir économique du pays ?
Leave a Reply