Le coup d’État du 30 août 2023, perçu initialement comme un espoir de renouveau pour le Gabon, a rapidement tourné en échec. Le peuple gabonais, désireux d’un changement profond, attendait des réformes ambitieuses et une gouvernance plus juste. Mais après 17 mois de transition, le bilan est accablant. Parmi les 135 engagements pris, 47 n’ont pas été réalisés, 34 seulement partiellement et seulement 26 ont été tenus. Le gouvernement de la transition a échoué à concrétiser ses promesses.
Des échecs multiples
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Services de base insuffisants : Les secteurs de la santé, de l’éducation, de l’eau et de l’électricité sont restés insuffisants, maintenant la population dans une précarité persistante.
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Projets d’infrastructures en échec : Le réseau routier national et les infrastructures énergétiques sont restés sous-développés, freinant la croissance et la qualité de vie.
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Chômage endémique : Le taux de chômage, notamment chez les jeunes, n’a cessé d’augmenter, faute de politiques efficaces de création d’emplois.
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Logement défaillant : Le déficit de logements décents persiste, et l’accès à la propriété foncière reste complexe et incertain.
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Climat des affaires peu attractif : La gestion opaque des marchés publics a freiné l’émergence d’entreprises locales, au profit des entreprises étrangères.
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Dépendance au pétrole : L’économie gabonaise reste trop dépendante du pétrole, sans réelles initiatives pour diversifier ses sources de revenus.
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Inégalités sociales accrues : La mauvaise gestion des ressources publiques a creusé les inégalités, aggravant la pauvreté pour une large partie de la population.
Un avenir incertain
Le bilan de la transition est décevant et trahit les espoirs populaires. Les promesses de changement ont été vaines, et l’incapacité à réformer le pays menace l’avenir du Gabon. Sans réformes profondes et une gouvernance rigoureuse, le pays semble condamné à répéter les erreurs du passé.